Des espèces liées à l'Homme et ses activités

On oublie souvent que l'homme et la nature sont intimement liés.  La plupart des espèces végétales et animales sont commensales à l'homme. On oublie que nous vivons et partageons sur la même planète.

Le nom des oiseaux reflètent bien cette proximité:

L'Hirondelle de Fenêtre portent bien son nom. Sans habitations humaines , elle aurait bien du mal à survivre. Et que dire de  l'Effraie des clochers, que deviendrait elle sans les larges bâtiments et les clochers d'églises pour l'accueillir ?

Le Choucas des tours, la Fauvette des jardins, la Cailles des blés, le Tariers des prés et bien d'autres encore.

Il en est de même pour la flore et ses plantes messicoles. Depuis l'origine de l'homme, celui ci a contraint les espèces à s'adapter à sa présence.

 

En effet, si  au début de l'humanité , l'homme était chasseur-cueilleur  pour répondre à ses besoins , le passage à la sédentarisation , à la culture de la terre, à la domestication de différentes espèces lui a fait largement modifier son environnement .

Bien évidement, ces changements ont eu lieu sur des centaines , voire des milliers d'années. Il a modifié les paysages pour qu'ils lui fournissent des ressources de toutes natures que ce soit alimentaires ou matérielles. Le temps a permis à nombres d'  espèces  de s'adapter. 

La plupart de ces espèces sont devenues très liées, pour certaines déterminées par le milieux dans lequel elles vivent. C'est le cas, dans les milieux agricoles, des plantes messicoles tel le coquelicot ou encore l'alouette des champs.

Si l'adaptation de ces espèces a pu se faire sur des milliers d'années, elle est beaucoup plus délicate de nos jours où le changement et l'intensification des pratiques agricoles ont bouleversé en quelques dizaines d'années des paysages centenaires et menace la survie des espèces qui peinent à s'adapter à un changement si radical..

 

 


Les espèces agricoles: auxiliaire de l'agriculture

Plantes et animaux sont pourtant essentiels à l’agriculture en raison des fonctions écologiques qu’ils assurent et des services rendus à l’agriculture.

Par exemple, les vers de terre structurent les sols tandis que les plantes messicoles* offrent une nourriture aux insectes pollinisateurs et auxiliaires de cultures.

Quant aux oiseaux, ils régulent les populations d’invertébrés et de rongeurs.

Penser l’évolution de l’agriculture en lien avec la biodiversité semble essentiel pour l’avenir. Il est urgent de comprendre quelles pratiques agricoles favorisent la biodiversité et réciproquement, en relation avec les modifications de paysage et les autres activités humaines.